Appel de détresse en provenance de l'USG Ishimura
Today, it's Dead Space tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime !
Comme tout bon survival horror, il faut :
- un lieu et UN lieu seulement où se déroule l'action : un brise-surface, l'USG Ishimura.
- des méchants pas beaux vilains qui risquent de faire bien mal vu leurs sales têtes : les Necromorphes.
- un gentil héros dont le passé le hante ou qui est émotionnellement impliqué dans l'histoire en cours : Isaac Clarke dont la
petite-amie est restée à bord du brise-surface et dont il regarde en boucle le dernier message.
- de grosses armes bien bourrines qui feront bien mal aux vilains dont on a parlé au-dessus : avec en tête le Cutter à plasma
qui découpe avec une précision toute chirurgicale les membres de vos ennemis.
- que la tenue du héros soit hyper-cool : en l'occurence une tenue d'ingénieur que l'on peut changer si on amasse assez de
crédits pour se les offrir (jusqu'à 5 Niveau différent)
Petit détail qui déroge à la règle : Isaac est dôté de deux pouvoirs. La télékinésie qui permet de déplacer les objets à
distance. Et la stase qui permet de ralentir les ennemis ou les mécanismes.
Je crois que c'est un bon début.
Ensuite vient le pitch : l'Ishimura ne donne plus aucun signe de vie. Le Kelion est envoyé en hâte pour porter secours aux
survivants. Enfin du moins, c'est ce qu'on croit. Une fois à bord, y a pas grand monde pour vous accueillir vu que pas mal sont morts alors que d'autres se sont changés en de vilaines bébetes
avec des pinces et des membres inutiles qui leur poussent de partout, j'ai nommé les Nécromorphes.
On apprend qu'en creusant la surface d'Aegis 7, la planète autour de laquelle gravite l'Ishimura, les ingénieurs ont trouvé un
artéfact étrange baptisé le Monolithe Rouge. Après avoir déchiffrer les symboles gravés sur le Monolithe, les ingénieurs et les membres de la colonie fondent une nouvelle religion et envisagent
leur existence sous un autre angle : où la mort n'est qu'un début. Réjouissant !
En explorant l'Ishimura, on se rend compte qu'un parasite hante les calles et qu'il serait grand temps pour l'ami Isaac de faire
le ménage. La purge accomplie, l'exploration reprend. Outre les réparations diverses de générateurs en panne, de canons grippés ou de brèches dans la coque, Isaac se met à entendre sa bien-aimé.
De plus en plus. On a l'impression qu'elle apparaît et disparaît comme un fantôme.
Les recherches à bord du vaisseau s'intensifient : les docteurs présents dans la colonie d'Aegis 7 ont menés des expériences sur
des cobayes - pas du tout consentants - afin de découvrir de quoi retournait cette vilaine épidémie apparue en même temps que la découverte du Monolithe.
En réalité, on se demande pourquoi ce foutu vaisseau flotte autour de la planète et comment ça se fait qu'il est infecté. Le
vaisseau cherchait simplement à s'enfuir. Mais ce qu'il y avait au coeur de la planète en avait décidé autrement : d'où la présence du parasite à bord.
Quant au Monolithe, il n'était rien d'autre qu'un moyen de contenir l'épidémie, qu'elle reste sur la planète. Mais un parasite
n'arrivant pas par pure magie, c'est une sorte de Reine qui lui donna naissance. La Reine contrôle par télépathie l'ensemble de ses sujets. La Reine qui couvait au coeur de la planète et qui fut
libérée en même temps que le Monolithe par le brise-surface.
Wouf ! Ca en fait des données à ingérer en si peu de temps. Il se peut également que j'ai loupé une ou deux
explications...
Au final, Isaac parvient à s'échapper de l'Ishimura à bord d'une navette. Sans sa fiancée puisqu'elle s'était suicidée à la
toute fin du message. Et que ses apparitions n'étaient pas réelles. Enfin... la dernière scène nous laisse quand même bien dubitatif.
Les p'tits plus que j'ai adoré :
- le fait de trancher les bestioles. Tout ce sang qui gicle partout et les caracasses que l'on peut écrabouiller à coups de
botte. Ce qui pour moi est une grande première puisque c'est le premier jeu où on est pas obliger de faire des head-shot pour terrasser les ennemis.
- le tramway qui traverse l'Ishimura. C'est que le vaisseau est sacrément grand ! Ce qui permet de faire des "transitions"
entres les différents niveaux du jeu (12 au total).
- les moments que j'ai trouvé "fun" : à savoir traverser des morceaux du vaisseau sans gravité ou sans air. Une autre manière
d'appréhender le jeu et de faire évoluer son perso dans ce monde bizarre.
Donc pour résumer, un jeu plutôt fun mais court (une dizaine d'heures de jeu tout au plus). Une ambiance Sf rétro où l'on pense
arpenter le Nostromo sauf qu'il n'y a pas d'Alien et que Ripley n'y fait aucune apparition. Il y a bien quelques présences féminines mais ça reste assez sommaire : soit un fantôme (fiancée) soit
une vilaine garce (la nana qui était dans votre équipe à bord du Kelion et qui vous trahit à la fin pour vous reprendre le Monolithe).
En gros, c'est pas mal. Bon pour ma défense, je n'y ais pas joué dans le noir total donc... C'est dur quand on a une tite
princesse qui rôde dans les parages tout le temps :).
Attendons de jouer à Dead Space 2 !!!