Interview éclair
Hypothétique journaliste venu m'interviewer : Bonjour Jimmy. C'est bien comme ça que
vous vous appelez ?
Jimmy : Bonjour. Pour les commodités de cette interview nous dirons que oui.
(rires)
HJVI : Bien. Comment allez-vous ?
J : Ma foi pas trop mal.
HJVI : Donc vous êtes nouveau dans le panorama littéraire français...
J : Je vous coupe tout de suite. Je ne suis pas nouveau. Je n'existe même
pas.
HJVI : (rires) Voilà qui colle parfaitement au monde que vous décrivez dans vos
histoires. D'ailleurs parlez-nous en un peu plus.
J : Je ne vois pas trop quoi en dire. Ces histoires sont. Et puis c'est tout.
HJVI : Je vois que vous êtes peu coopératif. Ce n'est pas grave.
J : (énervé) Mais c'est vous qui m'agressez avec vos questions là !
HJVI : Je fais mon boulot, moi au moins.
J : Qu'est-ce que vous voulez insinuez par là ?
HJVI : Je n'insinue rien, je vous le dis en face. Ce qui est tout à fait
différent.
J : (agacé) Attendez, je ne vous ai rien demandé. J'ai répondu à votre mail le plus
sympathiquement du monde. Je ne suis pas venu gratter à votre porte que je sache !
HJVI : Oulah ! Y'a une semaine je ne savais même pas que vous existiez.
J : Mais moi non plus. D'ailleurs quel magazine vous envoie.
HJVI : Je ne bosse pour aucun magazine.
J : Mais... qu'est-ce que vous faîtes là ?
HJVI : (intrigué) Eh bien... comme vous : pas grand-chose.
J : Et quand est-ce qu'on parle du contenu de mes histoires ? Quand est-ce que vous
allez me balancez toutes vos questions sur mon style, les moments les plus propices pour écrire. Allez du nerf ! J'attends, moi !
HJVI : Vous savez que je ne vais rien noter. Je n'ai même pas de
magnétophone.
J : Mais...
HJVI : Oui, mon vieux. Tout ça c'est dans ta tête que ça se passe. Pour le moment, tu te
contentes de répondre à des appels à textes sur le Net. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
J : Ah bon ?
HJVI : Ben ouais. Si j'étais toi, je me metterais au boulot et vite fait.
J : Parce qu'on se tutoie maintenant ?
(A suivre)